pièces vmax

La fraiseuse

Maintenant que je m'étais équipé d'un tour, il me fallait une fraiseuse.Toujours à cause du manque cruel de place, le choix ne pouvait se porter que sur quelques rares machine, la X1 et la X2, toutes 2 fabriquées par le chinois SIEG.
J'ai eu l'opportunité de dénicher une X2 d'occase, vendue par SIDERMO, maintenant SIDERMECA.
Après quelques modifications, en particulier le déplacement du boîtier électrique, elle entre "pil-poil" dans la place disponible, plus gros et cela ne faisait pas.

Aussitôt installée, les premiers copeaux montrèrent qu'il y aurait quelques modification à effectuer.
Déjà un éclairage digne de ce non, un entrainement par courroie en lieu et place de la pignonerie plastique très fragile et extrêmement bruyante, un capteur de vitesse pour connaître la rotation de la broche une lubrification et un carter pour éviter que les copeaux ne volent partout .









éclairage et carter de protection en lexan





système de lubrification


L'opération suivante a été l'ajout de règles numériques et d'une visu déportée, le tout d'origine chinoise, acheté sur ebay.







Règles digitales et visu

Dans cette configuration, la fraiseuse permet déjà beaucoup de petits usinages,mais le plus difficile restait à venir.
En effet l'opération suivante était le passage en CN, c'est à dire en commande numérique.
Passionné d'aéromodélisme, j'avais eu l'occasion de fabriquer ,il y a 3 ans une machine CN qui me permettait de découper des ailes d'avions, je n'étais donc pas totalement novice en la matière.

Pourquoi ne pas avoir acheté une CN ,directement penseront certains ? C'est une question de coût, une CN sur la base d'une X2 coute, en fonction des fabricants entre 2500 et 4500 €, mon objectif étant de ne pas dépasser 1000€ pour la transformation de la mienne.
Toutes les bonnes volontés furent appelées au secours de mon projet, et je tiens en particulier, à remercier un membre du site "allvmax" habitant Singapour,ainsi que son ancien collègue de travail de Chambéry, pour le don de 6 vis à billes avec leurs écrous. Ce don donna le coup d'envoi de la numérisation de ma fraiseuse.
Le PC fut récupéré dans la benne à ferraille à mon travail, les alimentations 12v et 45v sont faites maisons, ainsi que toutes les platines de fixation des moteurs PAP.
La carte électronique est la conception de mdog, elle fonctionne parfaitement, accepte 4 axes et 3A, et est très facile à fabriquer, voici son site.
La conception se fait sous ninos et la découpe avec mach3.

Enfin un autre merci aux membres du forum, usinages.com pour l'aide apporté dans ce projet.



Les vis à billes




L'axe Y avec sa poulie, la vis à billes et l'écrou et le pallier équipé d'un double roulement



le meuble de l'atelier, modifié pour recevoir toute la partie informatique et électronique de commande et de puissance




Le meuble intégrant le PC et la carte de commande sur le dessus



Le moteur des Y avec son entrainement par courroie crantée, moteur de chez soprolec



L'ensemble terminé

Après plusieurs mois, le fraiseuse est enfin opérationnelle.Le bilan financier a été respecté, puisque, grâce en particulier au don des vis à billes, la transformation ne m'a coûté "que" 800€.
La précision a encore été améliorée par l'adoption de lardons en bronze en remplacement de ceux d'origine, en ferraille de mauvaise qualité.
Les pièces pouvant être usinées reste de dimensions modestes, 200mmx100mm, les passes dans de l'alu 7075 sont de 5 mm avec une fraise ébauche de 10, et en pleine fraise.Dans l'acier XC48 ,je ne dépasse pas 2mm, par respect pour la mécanique.Les avances, avec ces profondeurs de passes sont de l'ordre de 100mm/mn.
La précision générale de la machine est d'environ 3 centième de mm, ce qui reste correct pour les pièces envisagées.
Une dernière modification a été apporté à la carte de commande de façon à pouvoir démarrer et arrêter la broche via le logiciel de découpe, il s'agit d'une petite tempo électronique, à base de NE555, et qui shunte temporairement la sécurité max d'intensité de la carte de commande et qui permet donc de redémarrer sans remettre le potar de vitesse à à, comme normalement on doit le faire. Un asservissement de la vitesse n'a pas été jugé utile, surtout parce que les alliages usinés sont à 90% à base d'alu, type 7075 ou AU4G et que les vitesses d'usinages reste presque identiques.










21/09/2009
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